L'affaire d'Aulnay-sous-Bois : la vérité

C'est un vrai cri du cœur que je vais lancer aujourd'hui car une fois de plus, nos forces de l'ordre sont sous le feu de la vindicte populaire suite à "l'affaire du rectum". Les gardiens de la paix sont les protecteurs de la citoyenneté et les gardiens des libertés individuelles. Il est inadmissible qu'ils soient encore soumis à de telles violences à leur encontre, surtout que le principe de présomption d'innocence est celui qui prévaut dans nos civilisations avancées. Afin de contrebalancer le mépris dont sont victimes les agents de la paix, je vais vous expliquer les dessous de cette affaire à travers un médium bien connu : la fan fiction.

Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'affaire, il s'agit des faits suivants : jeudi dernier, quatre policiers réalisent un contrôle d'identité sur un jeune homme de 22 ans dans la commune d'Aulnay-sous-Bois. De manière non claire, le contrôle d'identité dégénère et le jeune homme accuse les policiers de l'avoir brutalisé, dont un agent aurait pénétré le rectum de la victime avec sa matraque et créé une lésion d'environ 10cm tout le long du rectum. À la suite des faits, le jeune homme porte plainte et les quatre policiers sont mis sous le joug de la justice pour violences volontaires en réunion et le principal accusé pour viol.

Je vais tenter d'expliquer, avec l'aide des faits, que les forces de police n'ont en aucun cas commis les faits qui leur sont reprochées et que toute cette histoire n'est qu'une mise en scène pour accabler une nouvelle fois les représentants de la justice dans nos quartiers. 

Voici comment la scène s'est déroulée : les policiers arrivent dans le quartier d'Aulnay-sous-Bois sous le regard pesant et méprisant de la population de jeunes délinquants violeurs et fumeurs de marijuana. Apparemment ils mettent une claque à un petit qui sans doute leur aura proposé d'aller se faire enculer, on ne sait pas trop quelle a été la teneur des échanges. C'est donc une réaction à une agression et non un début de violence. Ils n'ont fait que se défendre d'une attitude agressive. Suite à ce geste logique, un jeune homme vient s'interposer afin de calmer les échanges. Le petit disparaît grâce à un tour de prestidigitation et Théo, le jeune homme se retrouve devant les forces de l'ordre. Afin de calmer la situation, les policiers lui demandent ses papiers afin de vérifier la qualité de sa nature et de pouvoir engager une discussion aimable. 

Théo n'a pas ses papiers, prétextant qu'il allait à la piscine de Sevran et ne souhaitait pas mouiller ses papiers officiels. Il montre une attitude nonchalante voire négligente envers les agents. Ceux-ci essayent de connaître ses intentions et son identité. En essayant de le fouiller, ils se rendent compte que le jeune homme est d'origine turc et fan de lutte ancienne de son pays d'origine. Il a le corps enduit d'huile et est difficile à appréhender. Sans doute à cause de ce facteur, les policiers sont obligés de le maintenir avec une force inhabituelle. Cela va s'en dire que maintenir un citoyen alors qu'il est enduit d'huile est très compliqué. Théo, connaissant les arcanes de la lutte turque, veut faire valoir ses droits constitutionnels et applique des contres aux clés qu'il subit, retournant la situation à son avantage. Superbe clé de poignet appliquée sur l'agent Moreau puis un Figure 4 Leg Lock sur l'agent Poitivier. 

Là, d'après la défense des policiers, le pantalon de Théo aurait "glissé tout seul". Qui allez vous croire ? Un jeune homme fan de lutte turque ou bien les gardiens de la paix assermentés ? Son pantalon a bien évidemment glissé tout seul à cause de l'huile de manioc dont il est enduit. Là, les policiers sont obligés de contraindre le jeune homme qui s'apprête à effectuer un suplex sur le troisième agent. Ils essayent de le mettre au sol, aidés par le pantalon qui entrave les jambes de Théo. Malgré son entraînement à la lutte turque, il n'arrive pas à se mouvoir comme il le souhaite. 

Pendant que 3 agents maîtrisent le lutteur, un quatrième essaye de lui passer les menottes à titre purement préventif afin de calmer les esprits. Sa matraque est fermement accrochée à son ceinturon mais il n'arrive pas à maintenir la force de la nature au sol. Dans un sursaut de force rageur, Théo se relève en envoyant balader les trois agents. Un 1 contre 1 s'engage alors entre le capitaine Lanvin et Théo. Dans un échange de grappling, Théo essaye de rentrer un RKO sur l'agent mais en se retournant pour lui agripper le cou, la matraque qu'il porte au ceinturon se redresse et se plaque contre son anus. Dès lors, il faut prendre une décision qui va déterminer le restant de sa vie : soit arrêter le mouvement du RKO pour se soumettre à la loi française et faire face à la justice de notre beau pays en ayant l'anus sain et sauf, soit continuer le mouvement et rentrer le finisher sur le policier en sachant très bien que la matraque, dans la position dans laquelle elle est placée, va lui faire perdre sa virginité annale à tout jamais.


Théo, fort comme un turc, a sa fierté pour lui et ne peux pas attendre le compte de trois. Dans un éclair d'honneur, il agrippe le cou du capitaine Lanvin et lui déclenche un énorme RKO. Au même moment, la matraque ne dévie pas de sa trajectoire et entre dans le sanctuaire de Théo avec la force d'un bélier à l'époque des Croisades pour reprendre Jérusalem. Le jeune homme se retrouve foudroyé par une douleur intense et dans le même temps subjugué dans un instant d'extase d'avoir définitivement remporté la ceinture intercontinentale.  

Le corps souillé, son anus meurtri, il s'écroule dans une flaque mélangée d'huile et de sueur, l'esprit brumeux mais conscient qu'il vient de réaliser le plus beau match de sa vie. En s'écroulant au centre des quatre agents à terre, il perd connaissance sur sa dernière pensée : sa victoire lui assure d'être le challenger numéro 1 à Wrestlemania en avril. Un champion est né. 

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