Far Cry Primal : premiers pas

Ça y est, il est sorti ! Ça devient une petite routine : tous les 2 ans, on a notre nouveau Far Cry. Si le 3 restera pour moi largement le meilleur, le 4 avait au moins le mérite de nous faire retrouver le gameplay qu'on aime dans un nouvel environnement. Et question environnement, ce Far Cry Primal change complètement la donne en nous balançant il y a 12 000 ans en pleine époque préhistorique. Après la copie carbone du 4, Ubisoft devait proposer du neuf pour qu'on ne resente pas trop la monotonie et les premières heures du jeu nous confirment que non, rien n'a changé dans le petit monde de Far Cry. Enfin presque.


Quand on aime une série, je ne trouve pas que le fait de retrouver tout ce qu'on a aimé dedans soit un défaut. Y'a évidemment une certaine redondance qu'il faut éviter et je trouve qu'Ubisoft avait pas transformé le pari avec FC4, trop semblable à FC3. Avec FCP, j'ai vu qu'on avait encore la même formule et j'ai essayé de pas trop m'y focaliser pour les premiers pas. Mais force est de constater que tout ou presque est pareil : le camps à délivrer, la map exactement pareille que les anciens épisodes, les missions, l'infiltration à coup de zigouillage par derrière, les menus avec les compétences, le crafting. Enfin je pourrais tout détailler mais c'est pas vraiment utile puisque tout est pareil. Même les commandes et les graphismes, on est sur le même moteur que FC3/4 un peu boosté, j'en mettrai ma main à couper. 

Et du coup on suppose que c'est chiant de rejouer encore à la même formule. Bah pas vraiment. La magie d'un jeu bien fait c'est que quand tout colle, on est plongé dans une immersion captivante. Et l'ambiance paléolithique de FCP fait un travail fantastique. Dès les premiers instants et l'ouverture du jeu, on est pris par cette atmosphère terre/ocre et ce sentiment qu'on est rien face à la nature. Parce que c'est ça la vraie différence avec les anciens épisodes. Avant on avait pas ce sentiment qu'il faut survivre à tout prix. Armés de nos flingues et autres grenades, on était bien, confort. Là on a une nature clairement pas de notre côté et la peur primaire (jeu de mot) que si on va chercher des noises à ce groupe de loups, on va finir en carpaccio. 

L'aspect survie est bien plus présent pour résumer. Déjà parce qu'on est équipé d'armes de l'époque et c'est pas Byzance un arc et un gourdin. Mais aussi parce qu'il y a beaucoup de situations où on est largement en position de faiblesse par rapport à l'adversité. Y'a déjà deux exemples qui m'ont marqués : le premier je savais pas qu'il y avait le cycle jour/nuit aussi différent dans le jeu. En homme que je suis, je sens que dès que la nuit tombe, c'est pas mon gourdin qui va me sauver alors j'essaye de rallier un feu pour éloigner les bêtes. Et là je vois deux paires d'yeux dans les fourrés, j'ai flippé c'étaient des loups qui avaient visiblement la dalle. J'ai pas traîné mais j'ai quand même à peine survécu. Grosse frayeur. Le deuxième moment j'étais sur le territoire d'un ours et je sentais la peur en moi, je me cache donc dans des fourrés et je vois un groupe d'Unam (les méchants) se balader. Là un énorme ours cours derrière eux et fauche un Unam. Les autres pris de panique courent pour lui échapper, juste assez pour tomber nez à nez avec un guépard. Le mec c'était le McDrive quoi, on lui apportait son menu Chicken McNuggets avec sauce chinoise sur place. Les pauvres zouaves ont pas fait long feu. Et toi t'es tout seul, dans ton fourré avec un pauvre arc. 

À coté de ça, il y a encore pas mal de trucs que j'ai pas compris comme l'utilité de monter une tribu Wenja (nous), comment trouver les objets cachés ou comment gérer les sacs de matériaux mais en tout cas il s'annonce super bon ce FCP, j'ai hâte de pouvoir faire une grosse session dessus pour avancer. Et si vous voulez le prendre, il est à 30 balles sur Instant Gaming, c'est bonnard.

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