Je parcourais tranquillement les excellents documentaires de VICE sur Youtube lorsque j'en vois un sur la vraie héroïne de la série Weeds, ce sur qui les producteurs se sont basés. La fille a été la première à ouvrir un dispensaire de majiruana médicinale aux USA. Et alors là attention, on nage en plein délire dichotomique comme seuls les américains savent le faire.
Vous connaissez la chanson aux USA : on a le droit de tourner autant de films porno qu'on veut mais faut surtout pas montrer un bout de sein à la TV en même temps. Et comme l'industrie du porno, celui de la majiruana est en train de suivre l'idée que "nous sommes pieux mais on aime bien faire du blé sur du borderline quand même". Je commancais à regarder le reportage et on nous explique que la majiruana été légalisée dans plusieurs états et que les mentalités changent. Et puis petit à petit, tu comprends que c'est de la majiruana médicinale dont on parle en fait. Donc un cadre très strict de délivrance.
Déjà il y a arnaque, on est loin des Pays Bas et une attitude plus franche sur le sujet. Mais soit, les malades du cancer ou d'autres symptômes douloureux ont bien le droit de se soulager de douleurs quotidiennes.
Et c'est là que la quenelle maximale de l'hypocrisie pointe le bout de son nez. Quand on commence à voir un "bon ami" de la responsable du dispensaire, lui :
Le gars est, comme sa légende l'indique en dessous, "patient de la majiruana médicinale". MAIS WTF. Arrête de nous prendre pour des cons, ce mec c'est le plus gros addict de beuh de la Terre et il raconte sa petite expérience de l'implantation du dispansaire, OKLM mon gars ! Je savais pas que Snoop Lion soignait une maladie grave. À mon avis c'est la disparition de ses neurones à fumer des slipfs toute la journée. On voit un autre "malade" qui a l'air très touché et qui fait même de la peine tellement le cancer a l'air de le ronger. Mais il tape son bong sans souci par contre, il a aucun mal. Autre victime et patiente, cette femme qui n'a pas du tout l'air d'une teufeuse non non :
Bon les gens font ce qu'ils veulent, s'ils ont envie de foutre leur santé en l'air on s'en bat la race mais ce jeu de dupe autour de l'aspect médicinal m'a vraiment outré durant toute la durée de ce reportage et c'est une fois de plus mieux se servir des règles pour les contourner. Chacun à le droit de faire de la merde mais au moins faut avoir l'honnêteté de le dire et de pas se cacher derrière des prétextes qui portent préjudice à de vrais malades qui eux en ont vraiment besoin. T'es un pothead t'assumes et tu fermes ta gueule sale junkie.
Bisous.
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