Mon histoire avec la techno - partie 2



Je vous l'avais dit, cette deuxième partie est consacrée à mes morceaux favoris, ceux qui sont restés dans ma mémoire 20 ans après pour certains. Si vous avez connu la techno dans les 90's, certains morceaux vont vous parler.

Allez on perd pas de temps, je vous balance le premier morceau : Cygnus X - The Orange Theme (1995). Ce morceau de Trance est bien old-school et très progressif, à l'image de l'époque. Dans les 90's on faisait vraiment dans l'hyper-progressif, couche par couche. La mélodie est mythique, je vous laisse apprécier :


Deuxième morceau, il va vous parler puisque c'est un des premiers singles que j'ai acheté dans ma jeunesse : Go de Moby (1990). On était bien loin à l'époque de Natural Blues et des autres titres plus organiques.


Énorme classique pour moi, Destination Unknown de Green Velvet (1997) est resté à jamais dans mes tracks favorites car c'était la première fois que j'entendais un son aussi industriel, aussi simple, aussi basique. Ce morceau c'est la base même du mot progressif. Pendant 8min ça va de plus en plus fort, couche après couche et le buildup énorme qui donne sur le drop à 5:00 est immense. Le sample de base est tellement simple mais accrocheur et quand ça part dans tous les sens, on atteind l'extase.


Autre morceau culte, Seven Days and One Week de BBE (1996), qui étaient français si je ne m'abuse. Parfait morceau de dancefloor mais très trancy, il montre une nouvelle fois la simplicité des tracks de l'époque. Mais la mélodie est encore mythique.


Alors là attention : on a un monstre sacré de la techno avec Aurora Boréalis - The Milky Way (1994). Véritable hymne à sa sortie, il est encore dans toutes les mémoires comme étant un des morceaux phare de la période. Le duo de mélodies est certainement ce qui me plonge le plus dans la nostalgie 90's. À noter qu'il est sorti sur le label F Communications, le label de Laurent Garnier.


Laurent Garnier parlons-en justement avec The Man with The Red Face (1999). Un des rares vinyls non hardcore que j'avais. Ce morceau a tout : un bon buildup, du saxo comme on en a jamais entendu à l'époque et un mix de sons uniques. Laurent Garnier est sans doute celui qui a fait le plus en France pour démocratiser la techno à l'époque où elle était synonyme de rave, de drogue et de free parties mal famées.


Dernier morceau Old school, Meet Her at the Love Parade de Da Hool (1997), le pseudo de DJ Hooligan, était l'hymne de la première Techno Parade. Autant dire que chaque fois que la track popait dans un set, c'était la folie. Elle représente bien son époque je trouve.


J'aurais encore quelques morceaux à vous procurer mais je pense qu'on a là mes incontournables. Et ma mémoire n'étant pas infaillible, j'aurais du mal à en trouver d'autres plus mythiques. Que vous ayez connu l'époque ou non, n'hésitez pas à jeter une oreille. Ça en dit beaucoup sur les sons de l'époque.

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