The Meg : l'oscar du nanard pas drôle



Aujourd'hui attention, je vais parler d'un sujet qui me tient à cœur depuis maintenant une bonne partie de ma vie : les films de requin. C'est pas que j'aime les nanards mais le film de requin c'est mon péché mignon depuis la nuit des temps et je peux me vanter d'avoir vu quasiment tous les films de requins majeurs de ces 30 dernières années. Même si je le voulais, j'arriverais d'ailleurs même pas à compter combien de films j'ai vu sur le sujet. Venons-en au sujet du jour : The Meg.

Le film de requin a la cote depuis un petit moment. Les derniers films à gros budget ont été plutôt sympas et ont proposé des approches qui avaient le mérite de sortir un peu de l'éternelle plage de baigneurs envahie par un requin. On a eu 47 Meters Down qui offrait une fin surprenante et The Shallows avec Blake Lively, voilà The Meg. Si Peur Bleue et Jaws resteront les meilleurs films de requin ever, The Meg avait plus qu'attisé ma curiosité en voyant le trailer :    


Faut dire que côté effets spéciaux, le requin est particulièrement bien fait. Que ce soit au niveau des textures ou des mouvements, on jurerait que la machine a tuer est réelle. Pour revenir à la création du film, c'est clairement des firmes chinoises qui sont arrivés avec un sacré paquet de pognon sur la table en disant "Faites un film hollywoodien mais en Chine pour plaire au public asiatique". La volonté de capter l'audience asiatique se ressent durant tout le film, vu qu'il se passe en Chine, que la moitié des acteurs est asiatique et que notre Jason Statham international finit avec une chinoise, mais attention, à la chinoise. Donc pas d'effusion de sentiment, juste un petit rire gêné et un regard complice. Faudrait pas non plus qu'ils s'embrassent ça serait indécent.  

Malgré le déploiement excessif de pognon dans cette production, The Meg restera pour moi une énorme déception. Quelle erreur j'allais faire en mettant 10 balles la-dedans ! Comme quoi on peut plus faire confiance à personne, surtout pas au chinois. Statham l'a dit lui-même : le script a vachement évolué plusieurs fois et patati et patata. C'est donc un film de merde dans lequel il a honte d'avoir joué pour être poli. Vous êtes prévenus. L'histoire raconte une bande de chercheurs qui trouve une sous-couche dans la fosse des Mariannes, endroit que personne n'avait jamais vu et qui renferme des mégalodons. Du coup après un heureux hasard y'en a un qui s'échappe et qui va terroriser la côte surpeuplée chinoise en été. Ohlala comment c'est original. Mais vous attendez pas à des effusions de sang ou de la tension. The Meg est absent de ces deux facteurs pourtant indispensables à tout film de requin. 

La première fois qu'on voit clairement le requin, comme dans la bande annonce où la petite fille joue avec sa balle, c'est à 50 MINUTES de film. 50 MINUTES PUTAIN sur un film de 1h45. Pendant ce temps là, il s'est quasiment rien passé. On a été embarqué dans une histoire de sauvetage dont on a rien à cirer, on a l'impression que c'est un chapitre à part du film. Comme quoi Statham avait raison : à force de coupes dans le scénar et de montage, le film n'a aucune direction. Au bout de 50 minutes on arrive quand même à voir que la bête est immense et on passe à la phase "péril sur la côte". Et là c'est du vu et du revu mais la tension en moins. Déjà le requin il fait quasiment 8 mètres de hauteur et il nage sous les nageurs qui sont au bord de la côte, faudra qu'on m'explique ça. Y'a même pas assez d'eau quoi.

On enchaine les clichés, menés par un jeu d'acteurs des asiatiques mais catastrophique. Franchement c'est du WACISME je suis d'accord mais y'a que la petite fille qui sort son épingle du jeu avec son caractère. Le reste mais c'est vraiment des figurants de leur propre film. Les occidentaux sont pas mieux remarque parce que là aussi y'a vraiment une équipe de bras cassés. T'as le patron qui veut faire comme lui il veut mais qui va finir par se faire bouffer évidemment, le black qui joue le black et Ruby Rose, la meuf qui a été repérée uniquement parce qu'elle est lesbienne et jolie. Parce que tu vas pas me faire croire que c'est en jouant moyennement dans une saison de OITNB, un Resident Evil Chapitre Final de chiasse et le nullissime XXX: Reactivated qu'elle a réussi à s'imposer. Ah j'en ai marre je balance. Mais je crois en elle, elle est parfaite pour jouer prochainement Batwoman même si la communauté LGBT qui l'a amenée là où elle est la lynche depuis qu'elle a été annoncée en Batwoman parce que pas assez investie dans la cause lesbienne. Haha je te jure la vie c'est un cercle. 

Pour revenir à nos moutons, les scènes avec le requin puent quasiment toutes la merde car pas de montée en puissance, pas de tension. Le final est absolument nul à chier, j'ai du le repasser une 2e fois pour être sûr que c'était comme ça que le requin mourrait, c'est dire. J'ai pas été furieux de m'être investi émotionnellement dans un film depuis Alien Covenant. Je suis sorti de là avec la même haine rageuse, le poing serré. A éviter mais à tout prix.

Note : 4/20

Commentaires

  1. Par contre on va se calmer tout de suite sur XXX, on tape pas sur mon gars sûr Vincent Gasoil !!!

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire